- Mesures exploitables.
Résistance à la pointe, constante de compressibilité approchée, capacité portante, pression de fondation admissible, niveau d’eau au moment de l’essai.
- Méthodologie.
L’essai au pénétromètre dynamique revêt surtout un aspect qualitatif. Il s’agit certainement de l’une des plus anciennes méthodes d’investigation des sols.

L’essai dynamique consiste à enfoncer dans le sol un train de tiges muni en tête d’une pointe conique, et ce par l’intermédiaire de coups donnés par un mouton de masse déterminée (DPH50kg-DPM30kg-DPL10kg) tombant d’une hauteur déterminée (50cm). Au cours de l’essai, à chaque palier de 10 cm, le nombre de coup N nécessaires pour enfoncer le train de tiges sur la longueur du palier est enregistré. En tenant compte du poids des différents éléments du train de tiges, on obtient alors la résistance de pointe dynamique Rd [kg/cm²].
L’analyse des diagrammes permet d’apprécier l’homogénéité d’un site, de déceler des zones hétérogènes (recherches de cavités karstiques ou des zones de terrain décomprimé), de positionner les couches dures et d’obtenir de bons résultats pour le dimensionnement des fondations superficielles.
L’énergie dégagée par le mouton permet de passer au travers de bancs de roches friables de faible épaisseur.
- Données techniques et accès.
Poids : environ 1000kg | Ouverture minimale terrain : 120cm |
Pente maximum du terrain : 20% (H20cm/L100cm) | Hauteur minimale repliée : 180cm |
Longueur pour le déchargement : 16m | Hauteur minimale de travail : 450cm |

Si l’accessibilité est restreinte (Dénivelé important, essais en caves,…), il est possible de réaliser des essais au pénétromètre DPL portable.

L’inconvénient de ce type d’essais est qu’étant donné la faible énergie transmise au train de tige (poids de 10kg tombant de 50cm de haut), les essais sont souvent arrêtés à faible profondeur (<5-6m). Ils permettent néanmoins de déterminer le type de fondations à prévoir pour des petites constructions (habitations, construction à 1 ou 2 niveaux de plancher béton).